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J'ai essayé de diriger de loin,
hors de la scène,
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je me suis mis derrière la caméra
mais c'était mal éclairé.
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Les musiciens ne me voyaient pas.
Il n'y avait aucune synergie.
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A contrecoeur,
j'ai dû venir diriger devant.
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C'était le seul moyen d'être ensemble.
Alors, j'ai fini par céder.
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C'est le grand moment de Joan,
mais il faut pas rater Pistol à la fin.
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Ce type, qui a 70 ans,
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prend son élan pour jouer
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un roulement de batterie d'anthologie.
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On en a deux exemples à la fin
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oû Pistol double sa partie.
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C'est un grand moment de batterie.
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C'est vraiment Pistol
qui a fait vivre le break,
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parce qu'il y a un endroit à la fin
oû il nous fallait
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un truc de batterie grandiloquent
à la Keith Moon.
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Pistol s'est déchaîné,
il a fait ça très naturellement
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et il battait l'air.
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C'est d'autant plus méritoire
qu'il était très malade.
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On ne le savait pas à ce moment-là,
mais il avait un cancer des poumons.
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Il y a un plan à la fin
oû on le voit se déchaîner.
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C'est là qu'il commence.
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On entend que Joan pousse
sa voix au maximum.
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Sa voix est vraiment très rauque.
Elle se donne à fond.
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C'est ça qui est beau,
ça crée une grande tension.
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C'est maintenant.
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On se demande
si elle va aller au bout.
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C'est cette tension
qui fait une grande interprétation.