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comme membres d'équipage.
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Le Basque se sent bien
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si le gouvernement d'Espagne
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respecte ses coutumes, ses droits,
ses assemblées générales,
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ses institutions autonomes.
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Il y a une étroite relation
entre le carlisme,
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qui représente le traditionalisme
religieux et politique,
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et la paysannerie basque,
le clergé basque.
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Il y a même eu une sorte
d"'Arcadie basque",
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des idées
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qui défiaient l'autorité de Madrid.
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Dans chaque province d'Espagne,
on essaie d'imposer
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des institutions,
des lois déterminées,
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comme un acompte pour l'unité.
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Après la deuxième guerre carliste
(1876)
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Biscaye, Guipúzcoa,
Alava et Navarre
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perdent leurs "Fueros" ou privilèges
(anciennes lois)
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Répétons encore et encore
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ces mots qui nous appartiennent,
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qu'ils ne soient pas oubliés,
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qu'ils ne soient pas perdus,
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comme les traces
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que les pattes légères
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des oiseaux
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laissent dans la neige.
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Voilà ce qui se passe :
le carlisme
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a dérivé
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à la "troisième" guerre carliste,
prétendent certains,
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la guerre de l'ETA,
avec d'autres composants.
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Où es-tu, mon amour?
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Je ne peux pas te voir.
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Je ne sais ríen de toi.
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Où es-tu parti ?
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À l'origine du problème basque actuel,
il y a la frustration