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Ce qu'on ne pouvait pas supporter,
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c'était que l'organisation, l'ETA,
dont nous étions solidaires
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concernant la résolution du conflit
via la négociation,
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manque de respect à ses militants.
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Quand l'ETA a rompu la trêve,
on s'est tous sentis mal,
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mais ça a été pire pour Herri Batasuna.
La preuve,
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ils ont perdu 80 000 voix
aux élections suivantes.
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Professeur d'Histoire Contemporaine
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Secrétaire Général
de la Gauche Unie-Ezker Batua (IU-EB)
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La lutte armée de l'ETA,
le terrorisme,
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est un conflit de faible intensité.
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Il est très intense
pour ceux qui souffrent,
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mais parfaitement gérable
et même instrumentalisé
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pour la défense
d'une certaine politique de pouvoir.
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C'est à ça que sert l'Euskadi,
entre autres : à identifier un ennemi,
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tout comme le terrorisme universel
sert à Bush.
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La capacité émotionnelle
du terrorisme
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est un trésor bien trop précieux
pour ne pas susciter les convoitises.
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On utilise la douleur
de cette société
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pour obtenir une rentabilité électorale
en Espagne,
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pour qu'on parle uniquement
du conflit basque.
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Certains partis n'ont pas envie
de régler le problème.
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Le Parti Populaire, son auréole
électorale et toute sa stratégie,
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gravite autour de la douleur
causée par l'ETA
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et de son attitude
face à un problème.