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que leur route est fausse
et ne mène nulle part.
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Je crois qu'il faut être conscient
que parmi les électeurs de Batasuna,
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un important pourcentage pense
depuis longtemps
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que l'ETA, ça suffit,
que tuer, ça suffit.
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Si le PSOE s'était opposé
à la Loi des Partis,
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il n'aurait jamais été élu.
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Non seulement le PSOE l'a soutenue,
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mais il a rendu présentable
une loi qui ne l'était pas.
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L'attitude des politiques
qui l'ont signée,
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face à celui qui ose émettre
une réserve à ce sujet
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ou concernant
la mise hors-la-loi du parti,
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ne me paraît pas recevable.
Ça me semble inquisitorial.
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Que dit celui qui se tait...
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quand il se tait ?
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La liberté d'expression
est à son niveau le plus bas,
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non seulement plus bas que
dans l'Espagne d'après Franco,
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mais plus bas que dans toute l'Europe
d'après-guerre.
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Ils ont contròlé les finances
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et donc, le pouvoir médiatique.
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Un parti qui s'approprie
tous les médias,
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presque toutes
les chaînes de télé.
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Le gouvernement bénéficie
d'un incroyable soutien des médias.
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Il s'est emparé
d'un grand nombre de journaux.
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Ici, sur cent pages publiées
dans la presse,
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les nationalistes en publient
à peine 15 %.
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Il y a un silence nationaliste,
des catacombes nationalistes.
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C'est vraiment désolant de voir
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qu'avant les élections du 13 mai,
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aucun journal, aucune radio,
aucune télévision espagnole,
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n'a dit un mot en faveur
du nationalisme basque non-violent.
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L'erreur est de ne pas distinguer
le nationalisme
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qui suit une voie démocratique,
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de l'assimiler au terrorisme.
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Il y a 25, 30 ans,
être basque était positif.