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On a utilisé plusieurs choses.
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J'ai été assistant de production
sur le film Street Trash, de Jim Muro.
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Il est devenu l'un des meilleurs
opérateurs de Steadycam.
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Il est venu filmer des scènes
de combat en Steadycam.
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C'était sympa de travailler avec lui
après tant d'années.
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Il y a un plan, plus tôt,
où la caméra est au plafond
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et descend sur un câble.
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On ne parvientjamais
à ce qu'elle s'arrête net.
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Elle rebondit, et en général,
on coupe à ce moment-là.
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Mais John et Bryan ont laissé le plan,
car on sent mieux la vitesse,
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quand on voit la caméra
rebondir après l'impact.
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John et moi avons appris
à nous servir de nos erreurs.
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Cette scène avait une connotation vulgaire
quand elle reçoit un coup à l'entrejambe.
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On a dû couper.
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Jim Muro a aussi utilisé un petit
Steadycam qui pèse environ 8 kg
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et qui peut suivre les acteurs,
quand ils bougent rapidement.
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Les caméras ne peuvent pas faire ça.
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Mais il faut filmer sans son,
car le Steadycam est très bruyant.
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J'ai promis à Guy Dyas de filmer tous
les décors. Chaque angle, chaque recoin.
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Donc, dès que je suis bien placé,
je fais en sorte que la caméra voie tout.
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On veut que tout soit visible
à l'écran, et ne rien laisser au bord.
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Ses décors étaient super,
on voulait tout filmer.
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Les détails étaient extraordinaires,
la peinture aussi.
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Le son original était très violent.