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Mais je vais vous dire,
comme tous les courtiers
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qui n'y étaient pas
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et qui achetaient de l'or
et qui en détenaient,
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que quand c'est arrivé,
on a pensé tout de suite,
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"L'or a augmenté?"
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J'ai tout de suite pensé,
"L'or doit exploser."
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Par chance, tous nos clients
avaient de l'or
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Quand il a augmenté,
leurs actions ont doublé.
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Toutes les actions
ont doublé.
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À quelque chose,
malheur est bon.
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Dévastateur,
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accablant,
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bouleversant,
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mais du point de
vue financier,
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mes clients ont fait
de l'argent.
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Je ne courais pas après
ce genre d'aide.
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Mais c'est a rrivé
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Quand les États-Unis
ont bombardé l'Irak en 1991,
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le prix du pétrole
est passé de 13 $
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à 40 $ le baril, bon sang!
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On avait hâte que les bombes
pleuvent sur Saddam Hussein.
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On était tout excités.
On voulait que Saddam résiste.
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"Mets le feu aux
puits de pétrole,
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ça fera flamber
les prix."
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Les courtiers le criaient
sur les toits.
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Tous étaient
sur des charbons ardents.
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C'était horrible,
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c'était une véritable catastrophe.
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Les bombardements,
les guerres.
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La destruction
crée des perspectives.
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La quête du profit
ne date pas d'aujourd'hui.
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Il fut un temps où beaucoup
de choses étaient trop sacrées
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ou indispensables
pour le bien public
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pour être des opportunités
financières.
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Elles étaient protégées
par la tradition et les lois.