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Nous avons l"Habeas Corpus
et nous le respectons.
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J'ai commencé en disant
que c'est à nous de créer notre histoire.
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Si on continue comme ça,
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l'histoire va prendre sa revanche
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et le châtiment ne tardera pas à venir.
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De temps en temps, laissez nous
glorifier les idées et l'information.
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Laissez-nous rêver
qu'un de ces dimanches soirs,
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à la place d'une émission
d'Ed Sullivan,
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nous regardions un reportage
sur l'état de l'éducation en Amérique.
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Et, une semaine plus tard,
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à la place de Steve Allen,
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nous verrions une étude
sur la politique américaine au Moyen-orient.
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L'image de leurs sponsors
respectifs en serait-elle compromise?
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Les actionnaires, en colère,
se plaindraient-ils?
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Que se passerait-il en dehors du fait
qu'un million de personnes
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recevraient des informations
instructives sur des sujets
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qui pourraient bien déterminer
l'avenir de notre pays
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et donc l'avenir des sociétés?
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A ceux qui disent:
"Ça rintéresse pas les gens,
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ils sont trop suffisants, indifférents
et isolés",
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je répondrai
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qu'il y a, selon moi,
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de considérables preuves
contre cet argument.
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Et même s'ils ont raison,
qu'ont-ils à perdre?
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Car s'ils ont raison,
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et que cet instrument ne sert
qu'à divertir, amuser et isoler,
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alors l'image commence à vaciller
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et nous verrons bien vite
que notre cause est perdue.
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Cet instrument peut enseigner.
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Il peut éclairer, et même inspirer.
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Mais seulement
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si les hommes sont prêts
à l'utiliser dans ce but.
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Sinon, ce ne sont que des fils
et des lumières dans une boîte.
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Bonne nuit,
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et bonne chance.