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Le photographe est coincé à Miami.
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Un ouragan,
bien qu'ils n'en parlent pas aux infos.
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Ces trucs-là arrivent sans prévenir.
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Les photos ont été annulées,
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et en plus, il n'y a pas de vol
pour New York avant mardi.
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Je peux vous emmener si vous voulez.
Je pars demain.
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D'ici là, si je vous prenais en photo ?
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D'après moi, les relations
qui marchent le mieux
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sont fondées sur le mensonge.
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Puisqu'elles finissent comme ça,
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autant commencer tout de suite.
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Très bien. Ne bougez plus.
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Je me suis presque ruiné
pour lui montrer que j'avais les moyens.
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Mais Ava n'allait pas se laisser séduire
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par un simple vol en avion privé,
à moins d'en être le propriétaire.
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- C'est votre avion ?
- C'est mon nom, là.
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Évidemment, je mentais.
L'avion était loué,
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comme la voiture et même mon costume.
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J'avais soudoyé l'équipage
pour qu'ils peignent mon nom.
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Heureusement, à l'atterrissage,
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Ava ne regardait plus que mes yeux.
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Je n'avais pas fait le rapprochement...
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Désolé de ne pas t'avoir reconnue.
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Ne t'excuse pas. Mon métier,
c'est de porter des vêtements.
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Au moins, ce n'est pas de les enlever.
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Sauf si j'écoutais les photographes.
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- Et toi, que fais-tu ?
- Je suis dans le transport.
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Le transport aérien international.
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Les affaires ont l'air de marcher.
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D'où es-tu ?
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Je suis né en Ukraine
mais j'ai grandi à Brooklyn.
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- Quoi, toi aussi ?
- Je suis de Williamsburg.
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Eh bien... à l'ouragan !
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Sans lui,
je ne t'aurais jamais rencontrée.
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Ce n'était pas le hasard, hein, Yuri ?
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Plutôt le destin.
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Je ne crois pas au destin.
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En quoi crois-tu ?