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Enfoncez-les !
Et vous aurez la paix.
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Au front, la guerre n'est pas
ce qu'elle semble être ici.
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Oh ! T'en sais rien.
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Bien sûr, t'en connais le détail...
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mais tu n'as pas une vue d'ensemble !
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Tu ne peux pas en juger.
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Bien sûr, tu fais ton devoir
et tu risques ta vie.
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Mais pour cela,
tu reçois le plus grand honneur.
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J'ai dit que chaque homme au front
devrait recevoir la croix de fer.
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D'abord, les lignes ennemies
doivent être enfoncées en Flandre.
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- Puis, il faut marcher sur Paris !
- Justement !
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Non. Pas en Flandre. Je vous dirai
où il faut faire une brèche. Ici.
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L'ennemi a trop de réserves là.
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J'insiste sur la Flandre !
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On a presque franchi Saint-Quentin.
Pourquoi aller dans l'autre sens ?
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Parce que la Flandre est un pays plat !
Pas de montagnes, pas d'obstacles !
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Il y a trop de rivières.
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Des fermes ils sont allés...
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des écoles,
des usines.
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Ils sont allés bravement,
noblement, toujours en avant...
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ne se reconnaissant que le devoir...
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de sauver la mère patrie.
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Comment ça va, Paul ?
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Ravi de vous voir, professeur.
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Tu arrives au bon moment.
Juste au bon moment.
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Comme pour me donner raison,
voici l'un des premiers à y aller.
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Un jeune qui s'asseyait devant moi
sur ces mêmes bancs...
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qui a renoncé à tout pour s'enrôler
dès les premiers jours de la guerre.
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L'un des jeunes hommes de fer
qui ont rendu l'Allemagne invincible.
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Regardez-le. Robuste et basané,
l'il clair.