:48:01
	Enfoncez-les !
Et vous aurez la paix.
:48:06
	Au front, la guerre n'est pas
ce qu'elle semble être ici.
:48:10
	Oh ! T'en sais rien.
:48:13
	Bien sûr, t'en connais le détail...
:48:16
	mais tu n'as pas une vue d'ensemble !
:48:19
	Tu ne peux pas en juger.
:48:21
	Bien sûr, tu fais ton devoir
et tu risques ta vie.
:48:25
	Mais pour cela,
tu reçois le plus grand honneur.
:48:29
	J'ai dit que chaque homme au front
devrait recevoir la croix de fer.
:48:32
	D'abord, les lignes ennemies
doivent être enfoncées en Flandre.
:48:36
	- Puis, il faut marcher sur Paris !
- Justement !
:48:38
	Non. Pas en Flandre. Je vous dirai
où il faut faire une brèche. Ici.
:48:42
	L'ennemi a trop de réserves là.
:48:45
	J'insiste sur la Flandre !
:48:47
	On a presque franchi Saint-Quentin.
Pourquoi aller dans l'autre sens ?
:48:51
	Parce que la Flandre est un pays plat !
Pas de montagnes, pas d'obstacles !
:48:55
	Il y a trop de rivières.
:49:13
	Des fermes ils sont allés...
:49:15
	des écoles,
des usines.
:49:18
	Ils sont allés bravement,
noblement, toujours en avant...
:49:22
	ne se reconnaissant que le devoir...
:49:26
	de sauver la mère patrie.
:49:30
	Comment ça va, Paul ?
:49:32
	Ravi de vous voir, professeur.
:49:34
	Tu arrives au bon moment.
Juste au bon moment.
:49:39
	Comme pour me donner raison,
voici l'un des premiers à y aller.
:49:44
	Un jeune qui s'asseyait devant moi
sur ces mêmes bancs...
:49:47
	qui a renoncé à tout pour s'enrôler
dès les premiers jours de la guerre.
:49:51
	L'un des jeunes hommes de fer
qui ont rendu l'Allemagne invincible.
:49:55
	Regardez-le. Robuste et basané,
l'il clair.