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Il a prononcé sa propre
condamnation à mort.
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Quelqu'un qui reconnaît être
un meurtrier compulsif
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devrait être soufflé
comme une bougie.
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Cet homme doit être
effacé, éliminé.
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Parfait! C'est exactement mon avis!
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Je veux dire quelque chose.
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L'avocat de la défense va parler.
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Notre très honorable président,
qui êtes, je crois, recherché
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par la police pour trois meurtres.
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Cela n'a rien à voir.
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Je requiers ceci puisque mon client
agit sur ordre de pulsions irrésistibles.
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Qu'il soit condamné à la mort.
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Il a raison!
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Il se trompe. Parce que c'est
ce même fait qui le lave.
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Attends une minute, assez!
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Vieil ivrogne!
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C'est cette grave obsession précisément qui
rend mon client non coupable.
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Personne ne peut être puni dès lors pour
une chose qu'il ne peut s'empêcher de faire.
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- Ridicule!
- Suggères-tu que
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nous devrions relâcher cette brute?
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Je veux dire que cet homme est malade.
Un homme malade devrait être remis
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non pas à un bourreau,
mais à un docteur.
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Pouvez-vous promettre qu'il sera guéri?
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À quoi servent les asiles, alors?
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Et qu'arriverait-il
s'il s'échappait?
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Oui. Ou s'ils le libèrent parce qu'ils
le croiront devenu inoffensif?
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Et si les pulsions meurtrières reviennent?
Encore une chasse à l'homme pendant des mois.
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Le paragraphe 51 encore. L'asile,
puis encore une évasion ou une sortie.
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Et puis les pulsions encore,
et ainsi de suite.
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Personne ne peut tuer un homme qui n'est pas
responsable de ses actes.
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Pas l'État,
et certainement pas vous.