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Attends une minute, assez!
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Vieil ivrogne!
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C'est cette grave obsession précisément qui
rend mon client non coupable.
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Personne ne peut être puni dès lors pour
une chose qu'il ne peut s'empêcher de faire.
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- Ridicule!
- Suggères-tu que
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nous devrions relâcher cette brute?
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Je veux dire que cet homme est malade.
Un homme malade devrait être remis
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non pas à un bourreau,
mais à un docteur.
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Pouvez-vous promettre qu'il sera guéri?
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À quoi servent les asiles, alors?
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Et qu'arriverait-il
s'il s'échappait?
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Oui. Ou s'ils le libèrent parce qu'ils
le croiront devenu inoffensif?
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Et si les pulsions meurtrières reviennent?
Encore une chasse à l'homme pendant des mois.
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Le paragraphe 51 encore. L'asile,
puis encore une évasion ou une sortie.
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Et puis les pulsions encore,
et ainsi de suite.
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Personne ne peut tuer un homme qui n'est pas
responsable de ses actes.
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Pas l'État,
et certainement pas vous.
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L'état devrait pouvoir dire si cet homme
redevient inoffensif et quand il
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n'est plus un danger
pour ses concitoyens.
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Tu n'as jamais eu d'enfants, hein?
Donc tu ne risquais pas d'en perdre.
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Si vous saviez seulement ce que c'est que d'en
perdre un. Allez demander aux parents!
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Demandez-leur s'ils ont
bien dormi quand
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ils ne savaient pas ce qui était arrivé.
Et quand finalement ils ont su.
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- Demandez aux mères!
- Elle a raison!
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Pensez-vous qu'ils auront pitié?
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- Elle a raison.
- Sûr.
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- Aucune pitié! Pas de pardon!
- Livrez-nous le meurtrier.
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Tuez la bête!
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- Écrasez la brute!
- Tuez-le! Écrasez-le!