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Pauvre vieux Shapeley.
Vous n'auriez pas dû l'effrayer comme ça.
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Au pas où il allait,
il aura traversé deux états maintenant.
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Pourquoi a-t-on quitté le bus ?
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Quand Shapeley sera fatigué de courir,
il se mettra peut-être à penser.
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J'ai aussi pensé un peu, de mon côté.
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Au prochain village,
vous devriez télégraphier à votre père.
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Qu'est-ce qu'il y a ? Vous fléchissez ?
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Non, je pensais à vous.
Ce régime forcé ne vous fera pas de bien.
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Vous avez donné tout l'argent à l'enfant ?
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Je n'ai rien donné.
C'était vous la reine au grand coeur.
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Je n'avais plus que ce billet de dix dollars.
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Vous feriez mieux d'appeler votre père.
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Non, monsieur. Je suis partie de New York
et je retournerai là-bas,
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même si je meurs de faim en route.
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D'accord.
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Quel mystérieux pouvoir a ce Westley
sur vous, les femmes.
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Prenez ça.
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- Tenez-les bien. Montez sur ce tronc.
- Là ?
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Montez sur le tronc.
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Cessez de jouer.
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Désolée. Mais ça faisait des années
qu'on ne me portait plus à califourchon.
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Ce n'est pas le califourchon.
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- Bien sûr que si.
- Vous êtes folle.
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Je me souviens parfaitement de mon père
qui me portait à califourchon.
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- Et il vous portait comme ça ?
- Oui.
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Votre père ne savait absolument pas
ce que c'était.
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Mon oncle a trois enfants et
je les ai vus aller à califourchon.
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Personne ne sait porter
à califourchon, chez vous.
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Je ne connais aucun riche
qui sache porter à califourchon.
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Vous avez des préjugés.
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Quelqu'un qui sait bien le faire
est un vrai homme.
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Abraham Lincoln, par exemple.
Un porteur à califourchon né.
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Comment voulez-vous comparer
avec votre famille sophistiquée ?
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Mon père savait bien le faire.
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Tenez-moi ça un instant.