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L'histoire du cinéma a prouvé le contraire.
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C'est l'une des rares suites que...
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les critiques considèrent
comme supérieure à l'original.
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Boris Karloff a dû endurer
un maquillage lourd et pénible
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conçu et réalisé
par le célèbre Jack Pierce.
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L'une des nouveautés du maquillage,
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à part le fait que Karloff
avait pris du poids...
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Il était moins cadavérique.
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Il s'alimentait mieux
et son visage était plus rond.
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Mais l'un des grands changements
résultait de l'incendie.
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On lui a un peu brûlé les cheveux,
il a une sorte de coupe en brosse
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qui pousse tout au long du film.
C'était ingénieux.
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Son maquillage passe par quatre
ou cinq étapes de régénération,
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le faisant évoluer visuellement
et mentalement tout au long du film.
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On lui a rajouté une brûlure
sur la main et sur un côté du visage.
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Mis à part ça, le maquillage
était sensiblement le même.
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Il avait toujours
des électrodes sur le front.
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Il avait juste un visage plus rond,
des brûlures et les cheveux roussis.
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Mais il y avait une autre différence.
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Dans le premier film, il n'avait
qu'une seule agrafe sur le crâne.
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C'est passé longtemps inaperçu.
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Dans les images de La fiancée,
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on voit bien les deux grosses
agrafes et celles sur le côté.
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J'ai longtemps cru
que le maquillage était identique.
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Mais en regardant mieux, j'ai vu
qu'il n'avait qu'une seule agrafe.
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Lors du tournage de Frankenstein,
Karloff s'est blessé au dos
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et a été beaucoup gêné par le poids
des bottes et du costume rembourré.
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Pour la suite,
on a tenté d'alléger son supplice.
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On le traitait plus comme une star,
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suite au succès de Frankenstein
et de ses autres films.
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Je crois que dans le premier film,
on refaisait son crâne chaque jour
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à partir de coton et de collodion.