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des paysages admirablement recréés
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et cette étrange inclinaison des tombes.
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Que des petits détails remarquables.
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Ce qui m'intrigue dans la carrière
de Whale et son travail en général,
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c'est son parcours complémentaire
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en tant qu'acteur
et metteur en scène de théâtre,
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décorateur de théâtre et peintre.
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On peut se demander à quel point
il a contribué à l'aspect visuel
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et aux décors de ses films.
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La plupart des réalisateurs
de son époque ne s'en occupaient pas.
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Un jour, la présence d'Elsa Lanchester
n'étant pas requise sur le plateau,
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il l'emmena dans le studio
pour lui faire admirer le décor de la forêt.
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Il était fier du résultat.
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Je demandais :
"L'avait-il conçu lui-même ?"
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Cette forêt de poteaux télégraphiques,
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où les troncs d'arbres étaient
dénudés et l'ambiance austère
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par opposition à la précédente,
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où dans une scène très bucolique,
la forêt semblait très accueillante.
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Elle a dit : "C'était son idée bien sûr."
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Il ne dressait pas les plans lui-même,
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mais il formulait ses idées,
réalisait des petits croquis
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puis il les donnait aux chefs de section
pour qu'ils les réalisent.
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Mescall atteignit une nouvelle
dimension visuelle dans La fiancée,
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résultat d'une collaboration
de longue date avec Whale.
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John Mescall a fait
cinq films avec James Whale.
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La fiancée est
sans doute le plus mémorable.
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Ce film marque sûrement l'apogée
de la carrière de Whale chez Universal.
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Mescall comparait sa lumière
à celle de Rembrandt.
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Il installait un éclairage central
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et un autre orienté
de trois-quarts sur la scène,
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pour faire ressortir le personnage
de l'arrière-plan sombre.