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Mais on ne parle pas
ainsi de la religion codifiée.
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C'est devenu des "histoires bibliques"
ce qui est plus concret.
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Suivez l'exemple de la nature,
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ou celui de Dieu,
si vous aimez les histoires bibliques.
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Ernest Thesiger dit ces mots,
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"histoires bibliques",
d'un ton si injurieux et méprisant
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que c'est encore plus choquant
que "contes de fées".
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C'est ainsi qu'on contourne
la censure et les convenances.
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On avait prévu une intrigue secondaire
impliquant le personnage de Dwight Frye.
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C'était sans doute une idée maladroite
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qui voulait montrer le monstre en victime.
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Dans le scénario,
Carl avait un oncle et une tante
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qu'il tuait
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en maquillant le crime
pour faire accuser le monstre.
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C'était une séquence de 10 minutes
suivie d'une enquête légiste.
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Elle n'apportait rien à la narration
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et aurait coupé le film dans son élan.
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Whale l'a judicieusement supprimée
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et a repris le fil de la narration
grâce à une nouvelle prise de vue
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où l'on voit le monstre dans les bois
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en train d'essayer de voler
de la nourriture à des gitans,
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qui bien sûr, prennent peur.
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Cela nous mène à la rencontre
entre le monstre et l'ermite.
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Chaque fois que je revois
cette scène avec l'ermite aveugle,
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je suis frappé par son aspect émouvant.
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Il n'y a aucun accent
condescendant ou ridicule,
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ni aucune caricature
des deux personnages dans cette scène,
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même à propos
de leur relation interdépendante
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et de leur soulagement
d'avoir trouvé un ami.
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Il n'y a aucune intention ironique.
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Il s'agit d'émotion,
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de sensibilité émanant de ces êtres
qui se sont enfin trouvés,
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qu'il s'est permis de montrer.
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On ne trouvait pas ça
dans le premier film.