The Informer
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et les cow-boys qui cavalaient
en tirant

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sur les décors.
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C'était de l'improvisation totale,
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et c'est ça
qui était assez terrible.

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Je me voyais déjà viré
pour avoir brûlé le décor

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mais Bernstein était ravi.
Il avait trouvé ça génial.

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J'ai dit "Ils en redemandent
et je suis à court ïidées."

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Et Bernstein a dit
"Ça ira, ils s'en vont."

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Quelques semaines plus tard,
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il y avait plusieurs westerns
de prévus, avec Harry Carey,

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qui était en contrat
à court terme.

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Il fallait trouver
un réalisateur de petits films

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et Laemmle a dit,
mot pour mot,

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"Je veux Jack Ford,
il sait gueuler."

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Et je suis devenu réalisateur.
Mais je n'étais pas seul.

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Harry Carey connaissait
très bien son métier.

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Il m'a énormément aidé.
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Notre premier film s'appelait
The Sky Pilot.

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On en a tourné un autre
dont j'ai oublié le nom.

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Un film ïaction, à petit budget.
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Carey était un bon acteur.
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Il était en fin de contrat
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et il a demandé à la direction
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de le lui renouveler.
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A notre grande stupéfaction,
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on a découvert qu'il était devenu
une tête ïaffiche de Universal.

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Tous nos westerns à petit budget
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avaient fait de lui une vedette.
Il a signé un contrat juteux

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et on a enchaîné
ïautres films ensemble.

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On a passé beaucoup
de bons moments

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et il est resté un ex cellent ami.
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En tant qu'assistant réalisateur,
je touchais 50 $ par semaine.

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Devenu réalisateur,
je gagnais 25 $ par semaine.


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