The Informer
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:16:04
Tout le monde se battait
pour être crédité

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en tant que producteur. Mais Kennedy
a refusé qu'on touche au film.

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"Qu'ils aillent au diable!"
II n'y a pas de producteur crédité

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parce qu'il n'y avait pas
de producteur dès le départ,

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ni rien qui y ressemble.
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Le film a marqué l'histoire
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et aujourïhui, c'est un classique.
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Qu'en penses-tu aujourd'hui
quand tu le revois?

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II n'est pas démodé.
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Il repasse régulièrement
à la télévision

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et je le regarde chaque fois.
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Plus je le vois,
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plus je trouve
que c'est vraiment un très bon film.

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C'est vif, bien fait et bien étudié.
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Et Victor est très convaincant.
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Avec le recul,
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on remarque qu'il était excellent
quand tu le dirigeais

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et médiocre avec
ïautres réalisateurs.

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Comment expliques-tu cela?
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Une certaine affinité.
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Je l'aimais beaucoup
et il avait du respect pour moi.

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Je connaissais
ses forces et ses faiblesses

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et je n'en abusais jamais.
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Dans le fond,
Victor était un acteur remarquable,

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sacrément bon, même!
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Ça a toujours collé entre nous.
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Je suis tombé
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sur une anecdote de Frank Nugent
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qui parlait du Mouchard
et de tes petites combines.

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Comment tu parvenais
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à le pousser
au degré ïémotion voulu.

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Tu allais jusqu'au bout,
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avant ïarrêter et de dire,
en fin de journée par ex emple,

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"C'est bon, Victor,
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"on arrête là, mais on commence
de répéter pour demain."

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Tu entamais alors
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la répétition,
mais la caméra tournait toujours


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