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Vous trouvez ?
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Elle est peut-être irlandaise,
mais pas sans fondement.
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Ecoutez,
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il y a 30 ans mon père
rencontre ma mère à Londonderry.
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Il est venu vendre des cochons, gros, gras,
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de superbes cochons !
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Et maman espérait gagner
le grand prix pour ses roses,
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des roses de Sharon, des énormes fleurs,
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grosses comme votre tête.
Presque aussi jolies !
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Il n'y avait pas de roses comme ça
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sur toute la surface de l'Irlande !
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Eh bien ! Que doit-il arriver ?
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Le tout dernier jour de la foire,
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les cochons de papa viennent boulotter
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toutes les roses de concours de maman !
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Les racines, la tige, la fleur, tout !
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Pouvaient-ils avoir des débuts
pires que ceux-là ?
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Voyez-les maintenant : Six beaux fils,
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une vingtaine de cochons primés
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et les plus belles roses de tout Antrim !
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Je vous envie d'avoir la parole facile !
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Vraiment ?
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Ce ne sont que des mots.
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Nous ferions mieux de rentrer.
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J'ai peur qu'il fasse nuit avant le retour !
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Est-ce bien la nuit que vous craignez ?
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Que voulez-vous dire ?
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Vous craignez peut-être un baiser !
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Vous n'oseriez pas !
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J'aimerais en être aussi sûr que vous.
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Je peux ?
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Merci !
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Vous savez, je me disais...
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Peut-être que le bison s'en sortirait mieux
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s'il n'était pas si borné !
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Mais alors il ne serait plus un bison ?
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Sans doute que non !
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Et vous ne seriez pas vous
sans l'envie de ce baiser ?
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Vous semblez bien sûr de mes réactions.
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Oh non.
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Vous ne pouvez pas être sûr
avant d'avoir essayé...
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N'est-ce pas ?