:42:00
C'est Ia première fois que vous venez.
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Je ne vous connais pas.
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Que désirez-vous ?
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Betteraves et carottes crues.
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C'est un restaurant, ici, pas un pré.
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Voici Ie menu.
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Choisissez.
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Vous y trouverez sûrement votre bonheur.
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Tiens, par exempIe.
:42:33
Que Ie monde est petit.
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Que diriez-vous d'une soupe ?
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Soupe de poissons.
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Je Ies ai pêchés dans Ia Seine, à 5 h.
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- Vous m'en donnerez.
- Très bien, monsieur.
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Et ensuite,
une omeIette aux champignons ?
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Peu importe, Ia cuisine ne m'intéresse pas.
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Qu'est-ce qui vous intéresse, aIors ?
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L'avenir des masses.
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II dépend aussi de Ia cuisine.
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Laissez-moi vous servir un bon déjeuner
à Ia père Mathieu.
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Permettez-moi de vous dire
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que vous I'avez insuIté. Vous I'avez bIessé.
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Dites à un musicien
que vous détestez Ia musique.
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Cet homme croit en sa cuisine
comme vous croyez en Marx.
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Vous devez cesser de bIesser Ies gens,
comme ça.
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VouIez-vous réparer ?
Vous savez quoi faire ?
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Mangez avec appétit.
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Buvez de bon coeur.
:43:33
Amusez-vous, pour une fois.
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- Je n'aime pas que vous me suiviez.
- Je ne Ie fais pas.
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- Que faites-vous ici ?
- Je mange toujours ici.
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Avec Ies ouvriers ?
:43:43
Ma chère enfant, je suis à I'aise
parmi Ies ouvriers.
:43:46
Je déteste Ies endroits que vous
fréquentez, comme I'hôteI CIarence.
:43:50
Je suis dans mon éIément, ici.
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Nous sommes tous des ouvriers,
après tout.
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Du moins, Ies pIus productifs d'entre nous.
:43:56
- SaIut, Ies gars !
- SaIut.