:51:00
Allez-vous parler ?
:51:03
Si je me suis tu. . .
:51:05
sous les moyens
persuasifs de vos tortures. . .
:51:08
ce n'est certainement pas ici
que je parlerai.
:51:11
Et même si vous arriviez
à tous les tuer. . .
:51:14
à tous nous tuer. . .
:51:15
des centaines de milliers nous
remplaceraient dans toute l'Europe.
:51:20
Les Nazis eux-mêmes ne tuent
pas si vite !
:51:22
Vous ne démentez pas
votre réputation de beau parleur.
:51:26
Vous vous trompez.
:51:27
Peut-être nos ennemis
sont-ils remplaçables.
:51:30
Mais un homme comme vous. . .
:51:32
ne se remplace pas,
s'il devait vous. . .
:51:34
arriver malheur en essayant de fuir.
:51:37
Vous n'oseriez pas.
:51:40
Nous sommes toujours
en France Libre.
:51:42
Une violation de neutralité ferait
du tort au capitaine Renault.
:51:44
Dans la limite de mes pouvoirs.
:51:47
A propos, vous sembliez
vous intéresser à M. Ugarte.
:51:53
Un message pour lui ?
:51:56
Rien d'important.
Puis-je lui parler ?
:51:59
Ce ne serait qu'un monologue.
:52:02
Ugarte est mort.
:52:10
Nous ignorons encore. . .
:52:11
s'il s'agit d'un suicide. . .
:52:15
ou s'il est mort
en essayant de s'échapper.
:52:18
- On peut partir ?
- Oui, pour le moment.
:52:26
Ils vont sans doute faire
un tour au marché noir.
:52:29
Excusez-moi, mon capitaine.
:52:30
Un autre problème de visa. . .
:52:34
Faites-la entrer.
:52:45
Je regrette, monsieur. . .
:52:48
cette affaire concerne M. Ferrari.
:52:50
Connaître M. Ferrari
pourrait être très utile.
:52:53
Il a le monopole du marché noir.
:52:56
Il est au Perroquet Bleu.