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Alors Connie...
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Calme-toi, nous discutons.
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Les femmes et le poker...
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Je jouerai. Le capitaine pense
que nous avons navigué
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avec un courant favorable
et à pleine vitesse.
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Tant mieux si le courant nous favorise.
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Splendide, en moins de deux,
nous atteindrons les Bermudes.
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- J'espère bien, surtout pour Gus.
- Seulement si nous suivons le bon cap.
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Vous croyez que non ?
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- Il n'a pas fait de commentaire.
- Alors demandez-lui.
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Sans boussole on ne peut pas être sûr.
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Ce n'est pas ce qu'il disait
il y a quelques heures.
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C'est vrai ! Qu'est-ce qui
l'a fait changer d'avis ?
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Le courant doit nous avoir entraînés.
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On le savait déjà. Mais que fait-il
dans cette partie du bateau ?
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Pourquoi il est en quarantaine ?
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Dites-lui d'aller à la poupe.
C'est sa place.
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Je ne pense pas que c'est
celle d'un capitaine de navire,
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ce n'est pas un dictateur.
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Un moment, Kovac. C'est stupide
de traiter cet homme
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comme un lépreux. Rappelez-vous
qu'il a sauvé la vie à Gus.
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Jusqu'à maintenant.
C'était une opération d'urgence.
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Vous réalisez que nous devons
l'emmener à l'hôpital au plus vite ?
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Bien sûr.
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Alors, pourquoi ne pas écouter
quelqu'un de compétent ?
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Maintenant il s'avère
qu'il ne veut pas
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prendre la responsabilité.
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La question est de savoir
si nous allons aux Bermudes.
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Il ne faut pas s'inquiéter de ça,
il doit juste dire oui ou non.
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Il dit que nous suivons un mauvais cap.
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Est-ce qu'il le connaît vraiment ?
Il a toujours dit ça.
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Eh bien, j'ai réussi
à le faire parler, il dit que...
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- Je me moque de ce qu'il dit.
- Mais supposez qu'il ait raison.
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- Ce seront mes funérailles.
- Non, celle de Gus.
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Les funérailles de qui ?
Qu'est-ce qui se passe ?