1:00:01
Ça a été, Willy ?
1:00:02
Bien Ritt, très bien.
Vous accompagnez à merveille.
1:00:06
Vous êtes un compositeur-né.
1:00:08
Ici, nous nous complétons
tous à merveille.
1:00:10
Oui, exactement.
1:00:13
Ritt accompagne à merveille.
Nous nous accompagnons tous à merveille.
1:00:17
J'aime ça, Willy !
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Qu'est-ce qui te fait tant rire ?
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De la matière pour un livre,
ton livre.
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Les gens ne le croiront
que si on l'écrit.
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Notre ennemi.
Notre prisonnier de guerre.
1:00:35
Nous l'avons fait
capitaine de notre bateau.
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Il nous chante des chansons allemandes
en ramant vers un bateau ravitailleur
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et bientôt un camp de concentration.
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Dis-le Willy,
dis-nous que c'est drôle.
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Ce n'est pas drôle, c'est logique.
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Nous avons dévié de notre cap
et les Bermudes sont à des semaines.
1:00:55
Le bateau de ravitaillement
est notre seule chance.
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Je suppose que tu me fais une fleur.
Je crois que je préfère les requins.
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Mais on ne va pas en profiter.
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Sans nourriture ni eau, tu crois
pouvoir ramer combien de temps ?
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Suffisamment pour atteindre
mon objectif, M. Kovac.
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Es-tu sûr, Willy ?
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Peut-être qu'il faudrait
qu'un d'entre nous prenne les avirons.
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Ce n'est pas nécessaire.
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- Je peux le remplacer quelque temps.
- Ne vous inquiétez pas, ça va.
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Comment peux-tu ramer
pendant des heures Willy
1:01:22
quand nous pouvons à peine
soulever un aviron ?
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Il est de la race supérieure,
tu l'ignorais ? Il peut.
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Je commence à le croire.
1:01:32
Il suffit d'avoir une vie saine.
1:01:34
Comme disent les Français :
"Qui tôt se couche, bien se porte".
1:01:39
"Sacrebleu !".
Tu parles aussi français ?
1:01:42
Oui, j'ai passé du temps à Paris.
1:01:45
Je vois.
1:01:46
Et dis-moi Willy, pourquoi tu n'as pas
parlé anglais quand tu es monté à bord ?
1:01:50
Parce que je ne savais pas
si je pouvais compter sur vous.
1:01:59
Je m'appelle Smith.