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- On allait prendre le thé.
- Oh, ce serait merveilleux!
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Tout cela est si agréable,
aprês cette sinistre maison de repos.
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- C'est Fanny qui a mis les fleurs.
- Comme c'est charmant, Fanny.
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- Elles sont ravissantes.
- Assieds-toi là, mêre.
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- Laisse-moi t'aider à enlever ça.
- D'accord.
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Je ne suis pas complêtement impotente.
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Clinton, comment allez-vous?
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- Três bien, madame, je vous remercie.
- Parfait.
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- Je vais servir.
- Bien, miss.
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- Lait ou citron, mêre?
- Citron, merci.
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Eh bien.
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C'est bien de moi, d'attraper
une maladie infantile, non?
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Georgie, je suis horrible,
n'est-ce pas?
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Fanny, tu ne peux être
que ravissante.
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Tu mens.
Je sais três bien de quoi j'ai l'air.
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Mais aprês un peu de repos,
j'irai beaucoup mieux.
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Bien sûr que oui.
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Mêre.
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Merci beaucoup.
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La diphtérie est une maladie
vraiment désagréable.
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Mes cheveux tombaient par poignées.
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Henri m'a sauvé la vie. Je ne sais pas
ce que j'aurais fait sans lui.
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Il est si astucieux.
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Oncle George?
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Mais je suis là
à raconter mes petites misêres.
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Fanny, qu'as-tu fait de beau?
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- Rien de particulier, mêre.
- As-tu revu Johnny Mitchell?
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Oui, je l'ai vu.
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- Comment va-t-il?
- Il va três bien.
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Georgie, tu ne devineras jamais
qui j'ai vu.
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- Qui ça?
- Job.
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- Job?
- Pêre?
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Oui. Il reste là toute la journée
à me regarder
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avec ses grands yeux mélancoliques.