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Job, qui est ce professeur Hyslop?
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C'est un jeune homme.
Pas un vrai professeur.
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Il parle au coin des rues.
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- Un genre d'évangéliste?
- Non, pas ça.
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Non, il a son propre culte.
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Il s'agit surtout de respirer à fond
en faisant une diête sévêre.
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- Que fait-il avec Fanny?
- Ce n'est pas une disciple pour lui.
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C'est l'un des nouveaux prétendants
qui viennent depuis quelque temps.
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Fanny a toujours des prétendants.
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Vous ne devriez pas être
un peu plus ferme à ce sujet?
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Fanny ne peut pas vivre seule.
Elle doit être entourée d'hommes.
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- Elle ne devrait pas les encourager.
- Elle ne le fait pas.
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Elle s'assoit et ils viennent à elle.
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Ça n'a aucune importance.
Je crois qu'elle les tient bien.
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Cela m'évite de devoir
envoyer des fleurs.
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Je crois que vous pourriez donner
au vrai Job des leçons de patience.
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Eh bien, il y a la petite Fanny.
Elle arrange bien des choses.
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Je suis content que ce soit une fille.
Je peux l'embrasser tant que je veux.
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Avec un garçon, au bout d'un moment,
on doit se serrer la main.
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Il commence à faire frais
et c'est l'heure de dîner.
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Viens, ma chérie.
Papa va te regarder dîner.
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- Papa.
- Que dis-tu, chérie?
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Papa, pourquoi je suis petite?
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Viens par ici.
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- Bonne nuit, chérie.
- Papa?
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Qu'y a-t-il encore?
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Non, tu y es déjà allée deux fois.
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Va dormir et j'envoie maman
te souhaiter bonne nuit.
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Je me suis parlé à moi-même, Fanny,
et j'ai la conscience tranquille.
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Certes, il est écrit "Ceux que Dieu a unis,
que l'homme ne les sépare pas."
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Mais il est aussi écrit:
"Va l'adorer au temple."
1:01:47
Fanny, vous êtes le temple
où je peux venir vous adorer.
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Mais, Myles, ne voyez-vous pas
que je ne suis pas pour vous.
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Je ne respire pas bien.
J'adore les steaks et les rôtis.
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- Je ne supporte pas les légumes.
- Fanny.
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- Vous vous moquez de moi.
- Je ne peux m'en empêcher, Myles.