:24:07
Mon amie s'inquiète pour vous.
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On parlait de vous
quand le gamin a renversé son verre.
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Selon elle, sans boire,
vous vous soûlez quand même.
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Quand on fait ça,
c'est qu'on a un problème.
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C'est amusant, non ?
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Très amusant.
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C'est pire la nuit, non ?
:24:31
C'est peut-être
parce qu'on n'a plus d'ennemis à haïiïr.
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Ou parce que depuis quatre ans,
on se concentre sur...
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une petite cacahuète.
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La cacahuète "gagne-la-guerre".
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"Faut en finir.
:24:45
Mangez la cacahuète."
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Soudain, plus de cacahuète.
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On recommence à s'observer.
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On ne sait pas quoi faire.
L'avenir est incertain.
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On est trop habitués à se battre.
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Mais on ne sait plus
contre qui se battre.
:25:07
On sent la tension ambiante.
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Tous ces combats
et cette haine, égarés...
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Vous dirigez votre haine
contre vous-même.
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Un jour peut-être,
on passera à la vitesse supérieure.
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On recommencera peut-être
à apprécier la vie, hein ?
:25:31
Vous peignez quoi ?
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J'ai fait une peinture murale
pour la Work Projects Administration.
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C'est une bonne formation.
:25:40
J'ai cru qu'il n'était pas net.
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Puis, j'ai changé d'avis.
C'était un interlocuteur agréable.
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Je ne sais plus de quoi on a parlé,
:25:50
mais on a beaucoup parlé de base-ball.
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Il avait dû passer dans le journal...
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On parlait toujours
quand son amie est revenue.
:25:58
Ils voulaient que je dîne avec eux.
J'étais partant.