A Foreign Affair
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:38:00
- Du café, capitaine?
- Non merci, mon colonel.

:38:03
Tant mieux. Je n'ai qu'une tasse.
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Une mesure de poison
avec un verre de ciguë?

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Je préfère, mon colonel.
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Capitaine, vos états de service valent
ceux de n'importe quel autre soldat.

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Vous étiez dans la première équipe
depuis le débarquement.

:38:21
Je sais que vous avez fait partie des 10
premiers à traverser le pont de Remagen.

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Je sais aussi pourquoi vous étiez si pressé.
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Saviez-vous à quel point
l'affaire était brûlante?

:38:33
Pas tout à fait.
Je me doutais bien qu'elle était chaude.

:38:38
Je me demande
si ce n'est pas du gaspillage

:38:41
de faire venir 11000 tables de ping-pong
pour vous distraire, les jeunes.

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Autant que vous sachiez
:38:49
que nous étions au courant
de votre von Schlütow.

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Je me doutais bien que vous aviez l'œil.
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L'armée comptait sur vous.
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- Vous nous avez déçus.
- Désolé, mon colonel.

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Depuis l'arrivée du comité,
vous jouez sur deux tableaux,

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en donnant l'avantage à la dame de l'Iowa.
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J'apprécierais que vous la laissiez
en dehors de tout ça.

:39:11
Vraiment?
:39:13
On a usé de son influence
pour vous faire rentrer au pays.

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- J'ai entendu dire.
- Il en est hors de question.

:39:21
Bien sûr.
Quand entamerez-vous la procédure?

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Capitaine Pringle, vous êtes prié
de rester à l'écart d'une certaine personne.

:39:30
Ça m'arrange.
J'en avais marre de toute façon.

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Vous êtes prié
de rester à l'écart de la députée.

:39:40
Ramassez la torche
de Fraülein von Schlütow,

:39:42
rallumez-la et montrez-vous avec,
c'est un ordre.

:39:46
- Eh bien, ça alors.
- Connaissez-vous Hans Otto Birgel?

:39:49
- Ils étaient ensemble.
- Il se cache dans le secteur américain.

:39:53
- Il est mort.
- Au contraire.

:39:55
Et grâce à vous, il se rebiffe.
:39:57
Comme on avait des doutes,
on a surveillé Mlle von Schlütow.


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