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Alors j'appelai un copain,
Artie Green.
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Un type très sympa,
assistant réalisateur.
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Il pouvait me prêter vingt dollars,
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mais ce n'était pas assez.
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Les décideurs à qui je parlai
ensuite,
:09:15
décidèrent contre moi.
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Finalement, je retrouvai mon agent,
ce sale hypocrite !
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Cherchait-il du boulot
pour le pauvre Joe Gillis ?
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Il était en plein travail, à faire pression
sur ses clubs de golf.
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Il te faut 300 $ ? Je pourrais te les
prêter,
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mais je ne vais pas le faire.
- Non ?
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Je ne suis pas seulement ton agent.
C'est pas pour les 10 %.
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- On est amis.
- Vraiment ?
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Les meilleurs textes ont été écrits
avec le ventre vide.
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Quand on fait le tour
des endroits chics, c'est fini.
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Je parle de ma voiture, pas des boîtes.
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Sans elle, je suis comme amputé.
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Ça te fera du bien.
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Tu seras obligé
de rester assis à écrire.
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Qu'est-ce que je fais à ton avis ?
Il me faut 300 dollars.
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Mon petit, c'est peut-être
un autre agent qu'il te faut.
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Sur la route, je fis le point sur
mes perspectives d'avenir.
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Elles étaient inexistantes.
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Apparemment,
il me manquait quelque chose.
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Je n'avais plus qu'à laisser tomber
et à retourner chez moi.
:10:37
En mettant mes affaires au clou,
j'aurais de quoi rentrer dans l'Ohio.
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pour retrouver mon poste à 35 $
la semaine au Dayton Evening Post,
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s'il était toujours libre.
:10:49
Je retrouverais
les sarcasmes de la rédaction.
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Gros malins, j'aimerais vous y voir,
à Hollywood !
:10:56
Vous croyez peut-être...