:27:02
Ricou a accepté.
:27:04
Arnold a dit
qu'il le ferait venir chez Universal
:27:07
et qu'on lui ferait un costume.
On connaît la suite.
:27:12
David, vous roucoulerez plus tard.
:27:14
Denning est odieux dans chaque scène.
:27:16
Comme ça, on n'oublie pas
que c'est le méchant.
:27:19
Browning s'est rendu chez Universal
où l'on créait les costumes de la créature.
:27:24
Je dois préciser que William Alland
avait imaginé une créature
:27:28
beaucoup plus humaine que celle du film.
:27:30
Il avait fait sculpter
la tête d'un monstre triste et beau.
:27:34
Pour lui, ce n'était pas un monstre.
Il était plus attirant,
:27:37
plus romantique
que la créature qu'on connaît.
:27:40
Il avait des lèvres de poisson,
des branchies.
:27:43
C'était une version aquatique de l'homme.
:27:45
Alland disait qu'il était effrayant
:27:48
justement parce qu'il était
très humain et non l'inverse.
:27:51
Pour le studio,
il n'était pas assez effrayant.
:27:55
Alors, les maquilleurs d'Universal
ont pris la relève.
:27:58
Kay ignore tout de la créature, mais sait
qu'il existe de gros poissons tueurs.
:28:03
Il faudrait me payer cher
pour que je me baigne.
:28:06
Voici la meilleure scène, la plus célèbre.
Julie pique une tête
:28:10
alors qu'un autre admirateur
la reluque par en dessous: La créature.
:28:14
Julie Adams est doublée
par Ginger Stanley,
:28:16
une "sirène" de Weeki Wachee Spring.
:28:20
Sous l'eau, c'est la caméra de Welbourne
:28:24
qui filme Ginger Stanley.
:28:26
Hors de l'eau,
c'est la caméra de William Snyder
:28:29
qui filme Julie Adams
à Park Lake chez Universal.
:28:32
Ici, le jeu de Browning donne le ton
poétique et dramatique du film.
:28:37
Ce qui fait de la créature
une icône et un mythe,
:28:40
ce sont les images où Ricou
nage avec tant de fluidité.
:28:44
Ce passage est sans dialogues.
C'est le moment rêvé
:28:47
pour évoquer la musique du film.
:28:50
David Schecter, distributeur
de musiques de films de science-fiction
:28:55
sous le label Monstrous Movie Music,
dit de la musique de La créature
:28:59
que c'est l'une des plus riches
de tous les films d'horreur des années 50.