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C'est pour ça que je pense que Géant
comptait beaucoup pour lui.
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George Stevens
était un réalisateur admirable.
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En tant qu'être humain,
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il était très spécial,
et pour ça aussi il était admirable.
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George était étonnant avec les acteurs.
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Il était dur avec l'équipe.
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Il était dur car c'était un perfectionniste
et il était très exigeant,
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mais avec les acteurs, il créait des liens
de camaraderie merveilleux.
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Il pouvait devenir n'importe quel
personnage quand il vous parlait.
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Ma scène principale dans le film,
c'était le matin de Noel
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quand Bick propose à Bob Dace
de reprendre le ranch.
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Je sors la lettre du président Roosevelt
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et je dis que je ne peux pas
car je suis mobilisé.
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Je me rappelle que George
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a fait toute la scène. On l'a tournée
sous tous les angles imaginables.
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On l'a même tournée de dos.
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Mais chaque fois qu'on faisait cette scène,
que je sortais la lettre,
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j'entendais George qui riait
hors plateau et hors caméra.
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Il était tellement enthousiaste
qu'il le transmettait aux acteurs.
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C'était une joie de travailler avec lui.
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J'ai demandé à des gens
qui ont travaillé avec lui :
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"Comment est le travail avec lui ?"
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Et ils m'ont tous dit :
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"ll faut devenir de la pâte à modeler,
s'en remettre à lui,
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"et il s'occupe de tout."
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C'était également un monteur très doué,
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et il savait aider les acteurs
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en matière de performance.
Il les protégeait
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en choisissant les bonnes prises,
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en leur donnant de l'air
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dans une scène
qui leur donnait des problèmes.
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Il se donnait du mal