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a fait toute la scène. On l'a tournée
sous tous les angles imaginables.
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On l'a même tournée de dos.
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Mais chaque fois qu'on faisait cette scène,
que je sortais la lettre,
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j'entendais George qui riait
hors plateau et hors caméra.
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Il était tellement enthousiaste
qu'il le transmettait aux acteurs.
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C'était une joie de travailler avec lui.
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J'ai demandé à des gens
qui ont travaillé avec lui :
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"Comment est le travail avec lui ?"
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Et ils m'ont tous dit :
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"ll faut devenir de la pâte à modeler,
s'en remettre à lui,
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"et il s'occupe de tout."
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C'était également un monteur très doué,
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et il savait aider les acteurs
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en matière de performance.
Il les protégeait
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en choisissant les bonnes prises,
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en leur donnant de l'air
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dans une scène
qui leur donnait des problèmes.
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Il se donnait du mal
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et faisait beaucoup de contorsions
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pour me faire croire que c'était mon idée.
Je lui disais : "George,
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"j'ai une bonne idée pour cette scène. "
Il disait : "Quoi donc, Rock ?"
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Je lui expliquais.
Et il disait : "Oui. C'est une bonne idée. "
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Mais c'était la sienne.
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Il m'avait à chaque fois.
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À chaque fois.
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Mais c'était vrai,
ce que tout le monde disait.
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"Devenez de la pâte à modeler
et reposez-vous sur lui."
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J'étais dans une très bonne période
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quand on m'a offert le rôle dans Géant.
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Car comme je le disais,
je venais de jouer à Broadway.
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J'avais eu de très bonnes critiques.
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J'obtenais des rôles dans des séries télé.
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Mais j'avais un peu peur du cinéma.
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J'avais reçu des offres, mais j'avais décidé
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de prendre un peu de distance.
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Je préférais ne pas avoir de premier rôle