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comment vous saviez
que le revolver était vide.
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Cette pièce-là, quand elle est relevée,
on sait que la dernière balle est tirée.
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Lorsque le drame a eu lieu,
aimiez-vous votre femme?
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Oui, monsieur.
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Et l'aimez-vous encore?
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Profondément.
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Le témoin est à vous.
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Combien d'hommes avez-vous tués?
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Une petite seconde!
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Les faits de guerre et chez mon client,
ils sont brillants,
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ne peuvent pas être utilisés contre lui.
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Je suis patriote autant que la défense,
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mais il est patent que la guerre tend
à donner aux hommes l'habitude de tuer.
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Je veux déterminer dans quelle mesure
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le lieutenant a pris l'habitude de se servir
d'une arme contre d'autres créatures.
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Je n'aime pas beaucoup la question,
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mais je ne vois guère comment l'interdire.
Qu'il réponde.
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Je sais que j'ai tué au minimum
quatre hommes en Corée.
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Trois avec une grenade à main
et l'autre avec mon pistolet d'ordonnance.
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Il se peut qu'il y en ait d'autres.
Mais à la guerre, on ne sait pas toujours.
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Dans l'acte de tuer,
n'avez-vous jamais eu un trou de mémoire
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- comme celui en tuant Quill?
- Non, jamais.
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- Et pendant une bataille?
- Non, monsieur.
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Avez-vous été soumis à un danger intense
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pendant plusieurs heures,
à des attaques incessantes?
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Plus d'une fois.
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Avez-vous été soigné
pour commotion, névrose?
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Non.
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Avez-vous jamais observé des réactions
mentales insolites au cour d'une action?
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- Une réaction incoercible.
- De quoi faire?
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De foutre le camp et rentrer chez moi.
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Vous feriez bien de considérer le sérieux
de la situation où vous vous trouvez.
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Excusez-moi.
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Je sympathise avec le lieutenant.
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Je suppose qu'il a aujourd'hui
la même hâte de rentrer chez lui.
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Mais avez-vous été, à un moment de votre
service, soigné pour troubles mentaux?