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- Il a dit qu'il n'en avait jamais vu de semblables.
- J'en suis contente.
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- Mais qu'est-ce que c'est que ça ?
- Le marché aux timbres.
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Il a lieu tous les jeudi après-midi.
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Et aujourd'hui Jean-Louis
est venu échanger les tiens.
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- Oh mon Dieu ! Où est-il ?
- Mais qu'y a-t-il, chérie ?
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Les timbres !
Ils valent une fortune !
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- Quoi ?
- Une fortune ! Viens vite !
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- Je ne le vois nulle part.
- Nous allons nous séparer.
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- Cherche par là.
- D'accord.
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Jean-Louis, Dieu soit loué !
Est-ce que tu as...
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- Qu'est-ce que c'est ?
- Un monsieur... Il m'a donné tout ça contre trois seulement.
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Un monsieur ? Oh, non, Jean-Louis.
Qui ? Où ça ?
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Vite, mon chéri. Vite.
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- La-bas.
- Viens !
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- Oh ! il est parti...
- Oui... ça ne m'étonne pas.
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- Entrez.
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- M. Félix ?
- Oui.
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Je vous attendais.
Je savais que vous viendriez.
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Regardez-les, Madame.
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Avez-vous jamais de votre vie
vu quelque chose d'aussi beau ?
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Excusez-moi. Je ne connais
absolument rien aux timbres.
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Je les connais comme chacun connaît son propre visage
mais je ne les ai jamais eus en main.
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Celui-ci... un Suédois
de quatre shilling appelé
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de Gula Fyraskillingen,
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émis en 1854.
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- Qu'est-ce qu'il vaut ?
- L'argent c'est sans importance.