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La procession était beaucoup plus
longue et comprenait plus d'animaux.
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L'ampleur et I'étendue de ce décor...
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installé à Cinecitta
étaient impressionnantes.
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On traversait les décors à pied.
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Je me souviens du jour
où j'ai étrenné mes bottes.
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On avait tous des ampoules
aux pieds...
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après une journée passée
à marcher sur du béton.
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Nos bottes étaient ouvertes au bout...
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comme dans I'Antiquité.
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En effet, I'infanterie romaine...
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pouvait marcher
entre 50 et 60 km par jour.
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Les chaussures,
moins confortables qu'aujourd'hui...
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donnaient des ampoules.
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Les Romains ont donc ouvert les
chaussures au niveau des orteils...
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pour les laisser respirer
et éviter les ampoules.
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Au cours d'une bataille...
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écraser I'orteil de I'adversaire
donnait I'avantage.
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Ça n'était pas très orthodoxe!
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Il faut dire qu'alors,
on luttait presque face à face.
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On était alors à Alexandrie...
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dans le palais du roi Farouk...
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enfin, il n'était plus roi,
mais à Montazah...
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sur les terres
du Palais d'Alexandrie.
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L'hôtel s'appelait "Hotel Salamlek"
qui signifie "Hôtel Bienvenue" .
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L'établissement,
qui depuis est devenu un musée...
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avait un casino ouvert le soir...
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appelé le "Haremlek",
ou "Maison du Harem" .
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Cette propriété était magnifique...
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avec vue sur la Méditerranée.
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Le tout planté dans un paysage
de palmiers et de plages.
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Forester, I'écrivain, avait séjourné
dans la chambre que j'occupais.
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J'avais lu un livre racontant
son voyage à Alexandrie vers 1920.