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Peut-être n'y a-t-il jamais rien eu
entre lui et aucune fille.
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Comment cela ?
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Je vais en prendre un peu.
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A San Francisco,
nous sortions ensemble.
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Un jour,
il m'a amenée chez sa mère.
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C'était quand ?
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Il y a quatre ans.
Son père est mort peu après.
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Les choses ont peut-être changé.
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Comment ça ?
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Avec Lydia.
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Vous a-t-elle paru distante ?
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Un peu.
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Peut-être n'y a-t-il rien de changé.
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Son attitude me rendait folle.
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Je me demandais ce que j'avais fait
pour lui déplaire.
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Et qu'aviez-vous fait ?
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Rien. J'existais. C'est tout.
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Comment l'expliquer ?
Une femme jalouse ?
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Une mère abusive ?
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Erreur ! Rien à voir
avec le complexe d'dipe.
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Alors ?
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Lydia m'aimait bien,
c'est le plus curieux.
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Maintenant,
nous sommes même devenues amies.
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Pourquoi cette hostilité ?
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Elle avait peur.
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Que vous ne preniez Mitch ?
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- De ce que je donnerais à Mitch.
- Je ne comprends pas.
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Elle redoute celles qui pourraient
lui donner ce qu'elle lui donne :
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de l'amour.
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Donc une femme jalouse, possessive !
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Je ne crois pas.
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Elle n'a pas tellement peur
de perdre Mitch.
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Mais plutôt d'être abandonnée.
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Elle y aurait gagné une fille.
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Elle en a déjà une.
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Et Mitch, dans tout ça ?
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N'avait-il pas son mot à dire ?
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Je comprends son attitude.
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Lydia lui avait causé du souci.
Il a craint une nouvelle dépression.
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Je comprends.
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Alors, il a rompu.
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Pas brutalement.
Nous sommes rentrés à San Francisco.
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Nous nous sommes revus.
Mais c'était fini.