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La malédiction
d'être né trop riche.
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Je vous comprends. La malédiction
d'être né trop riche.
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C'est pour ça quej'ai quitté
le château pour venir á Paris.
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Le château ?
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Nous avons des maisons partout,
mais celle queje préfère,
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c'est notre villa á Deauville
et son zoo privé.
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Petite, le dimanche, si j'avais été
sage, je pouvais nourrir les girafes.
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Ne me dites pas
que vous en aviez aussi ?
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- Vous voulez dire que... ?
- Mais bien sûr.
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C'est drôle ! Nous avions
tous les deux des girafes.
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Le monde est petit, n'est-ce pas ?
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- A Rick.
- A Gabby.
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Si je puis vous recommander... ?
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Je préfère choisir moi-même.
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Nous commencerons par de fines
tranches dejambon de Parme
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enrobant délicatement
des morceaux de melons bien mûrs.
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Suivi d'une sole
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légèrement sautée
au champagne et au beurre.
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Avec ça, une bouteille de...
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Pouilly-Fuissé ?
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Un 59 fera l'affaire. Ensuite...
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un Chateaubriand pour deux.
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Plutôt quatre.
Bien cuit.
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Bien grillé á l'extérieur
et saignant á l'intérieur.
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Avec la viande,
des pointes d'asperges
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et une bouteille
de Château Lafite Rothschild 1947.
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Et en dessert,
des fraises des bois...
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Servies, bien sûr,
accompagnées de crème
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si épaisse que la cuillère
y tient debout.
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Vous avez entendu.
Faites vite, nous mourons de faim.
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Et maintenant, en attendant les fines
tranches dejambon de Parme,
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enrobant si délicatement
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de parfait morceaux
de melon bien mûrs...
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Arrêtez, je n'en peux plus.