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Mais ce n'était pas la bonne époque.
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Et les gens, inintéressants...
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Ils acceptent n'importe qui de nos jours.
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Attention à ma jambe.
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Laisse-moi te serrer.
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Ne t'approche pas de moi.
Tu as essayé de me tuer.
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Allons, ne fais pas des histoires pour rien.
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Un avion va t'emmener à Washington,
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il part dans une demi-heure.
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Une vingtaine de reporters t'attendent
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et il en arrive de partout.
On aura 5 minutes
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pour l'interview,
on va voir ce que tu dois dire.
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Je dirai la vérité.
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Es-tu au courant?
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Que trop.
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Tes derniers mots à Omaha ont été:
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"On va leur montrer
à qui appartient cette plage."
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Moins bien que:
"Le combat ne fait que commencer."
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Oui, que veux-tu.
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Je leur dirai la vérité.
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Je dirai à qui veut l'entendre la triste
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et lâche vérité.
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On n'a pas de temps, Charlie.
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Je dirai
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qu'un amiral dérangé,
a voulu faire un film dingue
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dans le seul but
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de monter en épingle la marine
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et que mes blessures m'ont été infligées
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par mon frère officier.
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Tu as une dent contre moi,
je le comprends.
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Et je dirai
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que mes derniers mots sublimes
en fuyant ont été:
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"Tirons-nous de cet enfer."
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Ma semaine a été dure.
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J'ai revu l'horreur de la guerre.
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Je ne t'aiderai pas dans ta mystification
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ni à préserver le merveilleux de la guerre.
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On doit savoir que je suis un lâche.
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Connaître la minable histoire
de mon héroïïsme.
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Je ne comprends pas.
Tu sais ce que tu risques?
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De déshonorer ma patrie,
mon service, mon amiral,
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d'humilier ma famille
et de terminer en prison.