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c'était juste moi et...
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Qui était avec moi? Josh De Toye,
je crois, parce qu'il parlait zoulou.
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Et le caméraman aussi.
Il était sud-africain.
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On a donc filmé, par exemple,
ce plan en plongée de la colline, ...
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...surplombant la vallée.
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Tous ces plans ont été filmés
par la seconde équipe.
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Parce qu'ils pouvaient leur parler
dans leur langue...
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Et ils comprenaient très vite
à ce stade-là,
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ils étaient très intelligents.
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Ils se sont vite habitués
à ce qu'on leur demandait.
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On filmait à un bon rythme.
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De sept à huit plans par jour.
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Toutes ces images des Zoulous
sont absolument formidables.
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Saisissantes
sur les plans visuel et dramatique.
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Ce qui me frappe dans cette scène,
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si on la compare avec les westerns
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dont vous parliez tout à I'heure,
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c'est à quel point
les Zoulous font peur
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par rapport aux Indiens
de presque n'importe quel western.
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On ressent vraiment
la terreur des soldats
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face à une force
aussi considérable et intimidante,
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d'une façon
qui ne ressort pas du tout
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dans la plupart des films
qui me viennent à I'esprit.
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Oui, parce que les scénaristes
des histoires de cow-boys de I'époque
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n'ont jamais montré aucun respect
envers les Indiens ou les Africains,
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les décrivant avec un os dans le nez
ou comme des cannibales.
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Dans ce film,
comme je I'ai dit depuis le début,
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on a essayé de montrer qu'ils étaient
aussi courageux que I'homme blanc,
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et tout aussi effrayés et ingénieux.