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n'avaient pas été distribuées
comme il I'aurait fallu,
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à différents endroits du camp,
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de telle façon qu'en cas d'attaque,
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les soldats n'aient pas à courir
au chariot de munitions.
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Les caisses devaient déjà être
en place en cas d'urgence.
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Ce qui s'est passé là-bas reste donc
un mystère encore aujourd'hui,
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selon moi.
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Le personnage de Stanley Baker n'est
pas particulièrement sympathique,
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pas très agréable.
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Il est fruste et dur
tout au long du film.
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Et pourtant,
il conserve notre sympathie.
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Il ne joue pas la carte
du sentimentalisme pour le public.
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Il ne fait pas héros
typiquement glamour.
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Non, mais il joue...
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Stanley est un officier du génie.
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Ce n'est pas Bromhead,
qui, si vous voulez,
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est très théâtral,
même pour un officier.
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"Allons, allons. Messieurs, par ici,"
et ainsi de suite.
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Stanley joue le rôle d'un officier
du génie: tout est noir ou blanc.
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Il n'est pas très heureux
d'être entraîné là-dedans,
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à tirer sur des hommes,
à faire le soldat.
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Sa mission dans la vie
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était de construire des ponts
sur des rivières,
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de surmonter
des obstacles insurmontables.
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Devenir, tout à coup, un soldat,
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se battre et tirer, c'est ce qui
est dit dans la dernière scène,
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tuer tout le monde était un anathème
pour lui, ça ne lui plaisait pas.
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Cela montre, une fois de plus,
que tout au long du film,
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il n'y prend pas plaisir, à faire
le cow-boy: "J'en ai eu un!"
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"Prends ça, mon salaud!"
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"Je ne fais que mon devoir."