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Sir David,
Je suis de nouveau chargé
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de vous rappeler
que le Fuehrer souhaiterait
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éviter une autre
effusion de sang.
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L'Angleterre n'est pas
notre ennemie naturelle
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et il donne des cautions
à l'Empire Britannique
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si vous donnez un coup
de main en Europe.
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Goering et son Luftwaffe
aimeraient aplatir Londres
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comme prélude à l'invasion.
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Vous prenez deux sucres,
n'est-ce pas?
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Que restera-t-il de votre armée,
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abandonnée, ses armes à Dunkirk.
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Vous êtes sans défense et ne
faites que gagner du temps.
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Nous sommes au courant de
vos stratégies à Washington.
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Les Américains ne se laisseront
pas impliquer.
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Leur ambassade de Londres
vous accorde deux semaines.
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Qu'est ce qui vous arrête,
alors?
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Voyons, David.
Le Fuehrer est três raisonnable.
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Il offre des garanties.
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Nous savons que les garanties
du Fuehrer ne garantissent rien.
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Et Churchill?
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Aprês notre dernier appel,
qu'entendons nous?
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"Nous les combattrons
sur les plages."
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Avec quoi?
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Winston a parfois de ces
transports.
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De courage liquide.
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C'est ce qu'on m'a dit.
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Il faut croire que vous
le connaissez mal.
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David, nous ne demandons rien.
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L'Europe nous appartient.
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Nous pouvons marcher sur
l'Angleterre n'importe quand.
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Si vous croyez qu'on va miser
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sur les garanties de Hitler,
vous faites erreur.
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Toutes ces années en Angleterre
ne vous ont pas assagi.
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On ne peut pas nous faire peur
si facilement.
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C'est difficile pour une armée
de traverser la Manche.
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Un petit caporal s'est cassé
la figure à essayer.
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Alors réservez vos menaces
et vos ordres
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pour quand vous marcherez
sur Whitehall!
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Et même alors
nous n'écouterons pas.