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Nous, nous avons le soleil, la lumière.
Y a-t-il plus complexe que la lumière?
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Je fais partie de ceux
qui ne forcent pas les choses,
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mais qui savent prendre
ce qui se produit par hasard
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pour le transformer
en quelque chose de magique.
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C'est ce que je recherche avant tout.
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Je n'invente pas les choses.
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Elles s'inventent elles-mêmes,
je les remarque et je les utilise.
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J'ai toujours travaillé ainsi.
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Je ne planifie pas
les choses avant les acteurs.
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J'aurais tort de vouloir
imposer quelque chose aux acteurs.
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Je vois d'abord ce qu'ils veulent faire,
et je m'arrange
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pour faire le maximum avec ça...
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ou alors je cherche
à les convaincre de faire autre chose.
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Mais ce sont les acteurs
qui donnent vie aux personnages.
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Les directeurs de la photographie
ne font qu'interpréter leur jeu.
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George m'a laissé décider beaucoup
de choses. ll m'a fait confiance.
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On discutait toujours
de la façon dont on allait procéder.
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On est montés sur la colline et on s'est
demandé: ''Comment va-t-on s'y prendre?''
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J'ai suggéré d'alterner des plans
de grand ensemble et des gros plans
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de façon à accélérer
le rythme de l'ascension de la colline.
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Ça donne une notion de l'espace,
et ensuite on arrive au coeur du danger.
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ll appréciait ça. C'était une vraie
collaboration, un vrai dialogue.
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George n'a pas le dos très solide.