:03:02
Entrez.
:03:05
Et parmi ces cinquante millions de
Français, il y a nos clients
:03:10
- La presse de l'apres-midi.
- Merci.
:03:23
Eh bien, la presse de l'apres-midi
éclaire bien la situation.
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"La Banque Européenne de Crédit
face à l'opinion publique!"
:03:32
"Le pere de Daniel gagne cent cinquante
mille anciens francs par mois."
:03:40
"Cinq millions de francs pour la rançon."
:03:45
"La vie de l'enfant
entre les mains d'une banque!"
:03:55
C'est un déferlement de télégrammes
et d'appels téléphoniques
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qui s'est abattu sur le siege de la banque,
:04:00
tandis que le conseil d'administration
se réunissait
:04:02
pour décider de la conduite a tenir.
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Le président de la
Banque Européenne de Crédit,
:04:07
et ses administrateurs n'avaient nul besoin
de la pression des clients qui
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retireraient leurs dépôts si la rançon
du petit Daniel n'était pas payée.
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Le président lui-meme nous a fait part
:04:18
de la décision du conseil
il y a quelques instants.
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D'une voix absolument bouleversée,
il a déclaré
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que dans un élan humanitaire et spontané
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la banque allait verser la rançon.
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Refusant d'ajouter d'autres commentaires,
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il a seulement conclu d'une voix émue
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qu'il souhaitait que le petit Daniel
soit vite rendu a sa famille.
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Nous espérons annoncer
cette bonne nouvelle
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dans notre bulletin de vingt-trois heures.