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- Ça vaut pas le coup.
- J'en jugerai.
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C'était un industriel
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dans les 50 ans, avec un bureau
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et un long couloir en marbre.
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- Et?
- Je gagnais 50 $
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pour m'asseoir sur une chaise
au fond du couloir.
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- Rien que pour t'asseoir?
- Oui. Avec mon imper.
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Et tu restais assise, en imper?
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Oui. Les mains liées dans le dos.
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Oui! Et que faisait-il?
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II était á l'autre bout du couloir,
á quatre pattes et en blouse.
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Et?
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Je criais: "Larguez les bombes",
et il m'envoyait des ufs durs.
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Répéte.
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Je criais: "Larguez les bombes",
et il m'envoyait des ufs durs.
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- Des ufs?
- Durs. C'est pas une affaire!
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- C'est ignoble!
- Pourquoi?
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Je ne trouve pas le mot, c'est...
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Chez qui on est?
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Qui habite ici?
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A qui appartient cette maison?
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A qui elle est?
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Nous sommes
chez M. Et Mme Weyderhaus,
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qui sont le pére et la mére
de Ann Weyderhaus.
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MIle Weyderhaus est une pianiste,
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et c'est aussi ma fiancée.
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- Tu te maries?
- Camarades de classe,
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nous nous marierons
dés la parution de mon premier roman.
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Quand ça?
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A la fin du XXléme siécle.
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Pourquoi?
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Je suis brouillé avec tous les éditeurs.
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- Ils y connaissent rien.
- Moi non plus, apparemment.
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Tu es brûlant. Tu te sens mal?