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Très beau, ce Jackson Pollock.
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C'est juste.
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Il vous dit quoi ?
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Il réitère la négativité de l'univers.
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Le vide hideux
de la solitude existentielle. Le néant.
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Le sort atroce de l'homme
dans une éternité stérile, sans Dieu,
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petite flamme palpitant
dans l'immense néant
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où la dévastation,
l'horreur et la dégradation,
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forment une camisole inutile
dans le cosmos absurde, obscur.
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- Que faites-vous samedi ?
- Je me suicide.
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Vendredi soir alors ?
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Si elles sont belles, elles sont folles.
La beauté les rend folles.
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Pourquoi il peste ?
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Pourquoi je vais à la plage,
je hais la plage.
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Je hais la nage, je hais le soleil.
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Je suis roux, pâle,
je ne bronze pas, je brûle.
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Beaucoup de femmes
vont à la plage le week-end.
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Les secrétaires, les standardistes.
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Je veux une vraie grande dame.
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Mme Curie est morte. Qui reste-t-il ?
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Tu peux quitter
ton bureau le week-end ?
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Je retrouve des collègues.
J'ai des meetings.
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Est-ce qu'on va se voir ?
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- J'ai un créneau pour dîner.
- Très drôle.
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- Y a des araignées à la plage ?
- Allez !
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Un insecte à plus de 2 pattes
qui me passe dessus, je meurs.
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- Il faut lui trouver une gonzesse.
- C'est certain !
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- J'ai mal au coeur.
- Allez, Allan.
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On va te lâcher dans la baie.
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Ici M. Christie.
Je ne suis plus au 731 071 1 .
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Je serai au 885 0714
pendant tout le week-end.
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- Quelle belle baraque.
- Contente qu'elle te plaise.