:15:01
Gap veillera sur toi.
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Tony Bender est un des bras droits
de M. Maranzano.
:15:11
On ne voulait pas
d'un gars de Masseria.
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Moi, je n'y comprends rien
à vos guerres de gangs.
:15:16
Dans ma bande, la mienne,
on est tous potes.
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Joe le Patron a empiété sur le terrain
de Maranzano. Ce n'est pas correct.
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Encore un de ces vieux Italiens
purs et durs.
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Faudra que je te parle
de ma bande, un jour.
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Vous êtes nombreux?
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On est sept.
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On nous surnomme les Minutemen
parce qu'on bosse en une minute,
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et que les flics mettent au moins
deux minutes à se pointer.
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Vous faites quoi? Vous tirez
sur des bouteilles de verre?
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Le patron de Bender a 400 types.
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Tous des pros.
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Et l'Italien pur et dur dont tu parlais,
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il en a près de 600.
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Et, comme le disent les journaux,
ils se font la guerre.
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Les Siciliens contre les Napolitains.
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Si un jour, tu veux nous rejoindre,
demande Gap, au restaurant Paradise.
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Les temps changent
sacrément vite, Joey.
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Gap avait raison.
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Les temps changeaient vite.
:16:16
A peine sorti, on me refila
un tuyau sur une soierie de Brooklyn.
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J'ai trouvé 2 Irlandais pour remplacer
mes gars qui étaient au trou,
:16:24
et on s'est mis au travail.
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Votre argent, vite. Et votre montre.
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Mais, qu'est-ce qui vous prend?
:16:31
Je vous trouve un boulot,
et vous faites les idiots.
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Espèce d'abruti. Quel taré.
:16:36
La police avait des radios.
:16:38
J'ai dû filer
en moins d'une minute.