:13:01
pour un vieux fumeur décrépit
avec un pied dans la tombe.
:13:04
C'est dommage. Vous devriez vraiment
l'être, avec cette belle, grande maison.
:13:08
Vous devez vraiment vous sentir isolé
à traîner tout seul là-dedans.
:13:12
- J'aime être seul.
- Pas moi.
:13:14
J'aime trop les gens
pour me passer d'eux.
:13:16
Mais c'est le problème aujourd'hui.
Les gens ne s'aiment plus.
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Vous croyez que
Dieu est mort ?
:13:22
- Quoi ?
- Dieu. Vous croyez qu'il est mort ?
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Je ne savais même pas
qu'il était malade.
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C'est ce que je pense et
j'y ai beaucoup pensé dernièrement.
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Je ne sais pas si je peux accepter
le fait qu'il y ait quelqu'un là-haut.
:13:34
Je veux dire,
qu'il y ait un corps là-haut.
:13:37
Non. J'en suis arrivée à la conclusion
que c'est beaucoup plus simple que ça.
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Vous voyez
ce que je veux dire ?
:13:45
- Non.
- Si Dieu est la conscience de l'homme,
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Ça ne vous ficherait pas
une trouille d'enfer ?
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Bien sûr, parce que
si c'est vraiment ce qu'il est...
:13:57
eh bien alors, il est peut-être
vraiment en train de mourir.
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- On y est, Laurel Canyon.
- On est arrivés.
:14:12
Laurel Canyon.
:14:15
Vous avez dit que vous alliez
dans la Vallée. Je vais à Hollywood.
:14:19
- D'accord.
- D'accord, quoi ?
:14:22
D'accord,
Hollywood me va très bien.
:14:27
Dites, j'ai une idée formidable.
Pourquoi ne pas s'arrêter dans un café ?
:14:30
On pourra continuer à parler.
J'aime vraiment parler avec vous.
:14:33
Vous savez certainement
en profiter, n'est-ce pas ?
:14:37
Vous êtes fauchée, pas vrai ?
Vous voulez un café, pas vrai ?
:14:41
Mais le café se transforme
en un repas complet.
:14:44
Et la personne qui excelle
dans la conversation - c'est moi-
:14:48
finit par payer
l'addition.
:14:50
Puis si les choses vont selon le plan,
vous me passez de la pommade...
:14:54
et je suis censé vous allonger
quelques dollars pour finir la journée.
:14:57
Vous avez l'esprit le plus
suspicieux, le plus rance.