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Arthur a vu le film.
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J'ignore ce qu'il a pensé à part soi.
Il a probablement été vexé.
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Mais il m'a fait des compliments
sur le film.
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La seule façon dont nous
pouvions avoir ces plans...
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était de filmer caméra à l'épaule
en s'approchant des visages.
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La mise au point était difficile.
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Ce serait plus facile maintenant.
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Faire un film était si lent à l'époque,
comparé à aujourd'hui.
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C'était difficile, et beaucoup
de ces plans étaient flous.
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Je les ai utilisés quand même, comme
ici, où elle n'est pas très nette.
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C'était très dur. Nous avions
un type en chaussettes...
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qui essayait de danser avec eux
à très courte distance.
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Et la mise au point
est un peu chaotique.
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Mais cela importe peu. Je préfère
avoir le plan que pas du tout.
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J'essaie maintenant de nous ramener
doucement au temps présent.
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Comme il s'éloigne,
c'est un peu au ralenti...
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comme des ballons tombant au
ralenti. Puis la musique ralentit...
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et se suspend car on revient au point
où le souvenir avait commencé.
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Son dernier souvenir,
c'est lui qui s'éloigne, au bal.
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Puis on revient en fondu
sur son visage.