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On nous enregistre.
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On se concentrait sur l'arrière-plan
politique dans cette scène...
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où c'est utile pour l'intrigue et la
narration que le lieu soit sur écoute.
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On a le sens d'un destin funeste
imminent qui jette une ombre...
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sur les vies de Katie et Hubbell.
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C'est ici que cela
fonctionne le mieux.
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Cela ne fonctionnait pas
auprès du public quand...
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on oublie le reste et qu'on se
concentre sur l'élément politique.
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Ma crainte de départ
sur ce film, était...
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qu'on ne peut aborder un sujet épineux
et complexe comme la liste noire...
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et ne pas le traiter à fond.
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Je me disais sans cesse...
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que c'était comparable à faire un film
sur deux personnes...
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vivant à Auschwitz et de tourner
autour du sujet d'Auschwitz...
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sans jamais l'amener au centre.
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C'est pourquoi j'ai contacté des
gens comme Dalton Trumbo.
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J'ai beaucoup correspondu
avec Dalton, Abe Polonski...
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et d'autres gens qui ont été
sur la liste noire.
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J'ai lu et relu le livre de Sterling
Hayden The Wanderer...
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car il avait été un dénonciateur.
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Et j'ai eu cette idée...
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que personne ne prenait au sérieux,
car j'avais sûrement tort...
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de commencer le film avec Hubbell
témoignant devant la commission...
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sans que l'on sache s'il allait
donner des noms...