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Chrétien,
tu me suis comme un chien.
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Je veux seulement
quelque chose à manger.
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ll n'y a rien ici, va-t'en !
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Qui refuse à manger
est ingrat envers Dieu.
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Qu'y a-t-il ?
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Qu'est-ce que tu lis ?
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Ecoute :
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''Mon oeil la vit, pour mon malheur,
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''et je fus pris d'angoisse
à devoir la quitter.''
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Poètes de ma cour !
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Voyons s'il est vrai
que les poètes savent parler
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des choses qu'ils n'ont pas vues.
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Faites-moi une poésie
qui commence ainsi :
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''Mon oeil la vit, pour mon malheur,
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''et je fus pris d'angoisse
à devoir la quitter.''
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Toi, Sioum !
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Mon oeil la vit, pour mon malheur,
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et je fus pris d'angoisse
à devoir la quitter,
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la gazelle qui fit de moi
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son prisonnier
à l'ombre de deux palmiers.