Fiore delle mille e una notte, Il
aperçu.
afficher.
signets.
suivant.

:10:20
''Mon oeil la vit, pour mon malheur,
:10:24
''et je fus pris d'angoisse
à devoir la quitter.''

:10:35
Poètes de ma cour !
:10:37
Voyons s'il est vrai
que les poètes savent parler

:10:40
des choses qu'ils n'ont pas vues.
:10:42
Faites-moi une poésie
qui commence ainsi :

:10:45
''Mon oeil la vit, pour mon malheur,
:10:48
''et je fus pris d'angoisse
à devoir la quitter.''

:10:50
Toi, Sioum !
:10:52
Mon oeil la vit, pour mon malheur,
:10:55
et je fus pris d'angoisse
à devoir la quitter,

:10:57
la gazelle qui fit de moi
:10:58
son prisonnier
à l'ombre de deux palmiers.

:11:01
Elle versait sur elle
l'eau d'un vase d'argent.

:11:04
Elle me vit et se cacha le pubis
:11:07
mais il débordait de ses mains.
:11:09
Puissé-je rester au-dessus,
une heure ou deux !

:11:15
Je passai près de deux jeunes gens
et dis :

:11:18
''Je vous aime.''
:11:19
Et eux : ''Tu as de l'argent ?''
:11:22
Je répondis :
''Je les dépense avec plaisir.''

:11:24
Alors, ils s'écrièrent :
:11:27
''Affaire conclue !''
:11:30
Regarde là-bas !
Qui sont ces trois-là ?

:11:57
Je peux vous lire mes vers ?

aperçu.
suivant.