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- Que va-t-on faire?
- Filons d'ici en vitesse.
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Je ne partirai pas
tant qu'on n'aura pas tué Napoléon. Tiens.
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Je vois, merci. C'est moi qui tire, hein?
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Rappelle-toi, ne rate pas ton coup.
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Assure-toi d'appuyer le canon de l'arme
sur sa tête ou son torse.
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Et n'appuie pas sur la gâchette, Boris.
Enfonce-la.
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Ta bonne école, c'était chez les pirates?
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Assurons-nous
que notre plan est clair.
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Tu flirtes avec lui,
le ramènes ici après le dîner,
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fais en sorte
qu'il soit satisfait et je le tue.
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"Je le tue."
Tu entends ce qui sort de ma bouche?
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Oui. Il fait assez chaud
en Espagne à cette époque.
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Il fait plus chaud à Barcelone qu'à Madrid
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mais les gens sont tellement différents,
les Barcelonais et les Madridniks.
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Les Espagnoles sont-elles
toutes aussi belles que vous?
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Pas toutes, non.
Il y a des monstres partout.
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Oh, général.
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Veuillez m'excuser, madame.
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Vas-y mollo. Tu te rends ridicule.
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- Hé, le champagne est bon.
- Tu vas en boire une autre caisse?
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Ça va aller, j'ai besoin de manger.
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Mange donc un buvard!
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Oh, j'ai une fois eu le plaisir
de rencontrer votre soeur.
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- Ma soeur? Laquelle?
- Je croyais que vous n'en aviez qu'une.
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une? Oh, non, non.
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En fait, j'ai une demi-soeur.
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Pas exactement une demie,
plutôt deux cinquièmes.
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Mesdames et messieurs,
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Son Altesse impériale,
l'Empereur Napoléon.
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- Vous êtes donc Don Francisco?
- Oui. Votre frère vous salue.
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Il dit que vous n'écrivez jamais,
pas un signe de vie, rien.
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Vous lui avez pris son rasoir aussi.
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- C'est un grand honneur.
- Tout l'honneur est pour moi.
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- Tout l'honneur est pour moi.
- Tout l'honneur est pour moi.